Une rue d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a été baptisée vendredi 23-12-2016 du nom de l’écrivain et homme politique Bernard Dadié, le « père des lettres ivoiriennes ».
Le ministre ivoirien de la Culture Maurice Bandama a salué en lui un « héros centenaire » lors de la cérémonie d’inauguration en présence d’hommes de lettres et d’universitaires. La rue, longue de 1,3 kilomètre, est parallèle à la rue des jardins et passe devant le Bureau ivoirien des droits d’auteurs, dans le quartier chic de Cocody.
Bernard Dadié est l’auteur d’une œuvre prolifique, dans laquelle il a abordé tous les genres littéraires: poésie, roman, chroniques, contes traditionnels et surtout théâtre.
Militant pour l’indépendance, il sera le ministre de la Culture de 1997 à 1986 du premier président ivoirien Felix Houphouët Boigny.
« Poser un tel acte, c’est le faire entrer au panthéon pour qu’il continue d’inspirer ses contemporains pendant longtemps encore et serve de boussole aux générations à naître » a déclaré M. Bandama.Cette rue « encouragera les plus jeunes et les futures générations à découvrir l’importance et le plaisir de la lecture et aussi à mieux rencontrer l’homme ».
Bernard Dadié avait reçu le 11 février le premier prix Jaime Torres Bodet décerné par l’Unesco, qui récompensait l’ensemble de l’oeuvre de ce « pionnier et géant de la littérature africaine », selon Irina Bokova, la directrice de l’Unesco.
L’écrivain centenaire a reçu deux fois le grand prix littéraire d’Afrique noire avec « Patron de New York » (1965) et « La ville où nul ne meurt » (1968).
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