Le 24 avril 2016 à Abidjan, Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, alias Papa Wemba nous quittait. De là-haut, il envoie une lettre à ceux restés sur terre.
Le froid de la lame effleura sa gorge. Sekou aurait voulu se débattre, hurler, rugir, mais il en était incapable. La drogue que l’homme lui avait injectée et qui coulait dans ses veines l’empêchait de contrôler son corps.
"Il s’était éloigné un moment, et immobile sur le sol, je pouvais le voir ouvrir son sac de gym pour en sortir une batte de baseball et un bidon dont j’ignorais jusque-là la contenance. Pour ce qui est de la batte, le craquement de mes os, les uns après les autres, ne laissait aucune place au doute concernant son utilité. Il tenait sa promesse. "
Une nouvelle d’Eleka Eladan
EPISODE II : PARFUM NATAL
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Un crissement aigu me fit lever la tête de mon clavier. Le train ralentit et entra dans une gare. J’en avais encore pour une heure et demie de tra...